La cérémonie des prestigieuses récompenses du Festival de la Dîafa, tenue aux Émirats Arabes Unis, a été le théâtre d’un moment significatif pour la musique arabe avec l’hommage rendu à la star marocaine Saad Lamjarred. Vêtu élégamment de noir, l’artiste a reçu son prix des mains de son ami et journaliste syrien Mustapha Al-Agha, en présence de la journaliste égyptienne Basant Shams EDin, signe de la reconnaissance de son talent et de sa contribution à la culture arabe.
Dans son discours, Lamjarred, s’exprimant dans le dialecte marocain, a exprimé sa reconnaissance envers les organisateurs du festival. Il a dédié son prix à ses parents, l’artiste Nezha Regragui et Bachir Abdou, ainsi qu’au roi Mohammed VI, marquant ainsi son attachement à ses racines marocaines. Plus qu’une simple célébration de succès, cet instant a mis en lumière l’engagement de Lamjarred envers des causes plus larges, notamment sa solidarité avec les victimes palestiniennes des conflits à Gaza.
Cette reconnaissance au Festival de la Dîafa souligne non seulement la stature de Lamjarred en tant qu’artiste majeur dans le monde arabe, mais aussi l’ascension culturelle du Maroc sur la scène internationale. Lamjarred, en rendant hommage à ses origines et en soutenant des causes justes, se positionne comme un artiste engagé, conscient des réalités sociales et politiques de son époque.