18 millions de visiteurs sont attendus d’ici la fin de l’année pour des recettes de l’ordre de 124 milliards de dirhams si l’on en croit les prévisions contenues dans le projet de la loi de finances, un cap encourageant qui en dit long sur la santé du secteur et ses ambitions de se rapprocher du chiffre magique des 20 millions reporté à plus tard.
Avec l’investissement, l’automobile et l’aéronautique et en l’absence d’autres dynamos désormais en roue libre, l’industrie touristique refait partie des champions nationaux après avoir fait les frais de la pandémie de Covid 19, un lointain souvenir.
Bien qu’encore très éloignés de ceux des destinations concurrentes du bassin méditerranéen, le secteur garde une grande marge de progression qui devrait le » conduire à son apogée à la fin 2030 après l’organisation de la Coupe du Monde de Football précédée d’autres grands éventements sportifs actuellement à l’étude. Il faudra compter dès lors et de plus en plus avec le sport comme vecteur de développement touristique,une notion bien soulignée au plus haut sommet de l’Etat par le roi Mohammed VI et son gouvernement qui doit préparer le pays à ce virage important en ouvrant un chantier ambitieux sur la base d’une réflexion réaliste.
Pour le reste, ce cap des 18 millions de visiteurs dont il faut exclure les Résidents Marocains à l’Etranger permet aux opérateurs et professionnels d’avoir une visibilité pour définir une stratégie conséquente et efficiente de formation et de commercialisation en opérant des transformations dans les domaines présentant encore des lacunes et en luttant contre toutes les formes de nuisances et surtout garder à l’esprit l’importance du tourisme national, véritable assurance contre les risques de la conjoncture internationale.
Par Jalil Nouri










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