Un mois après leur nomination au sein du gouvernement Akhannouch II, 4 secrétaires d’État sur 6, appelés à venir renforcer le travail des ministres en prenant en charge des secteurs relevant de leur tutelle, sont toujours sans attributions et se tournent les pouces, sans bureau pour certains.
Cette situation déplorable a déjà été observée par le passé sous différents exécutifs, avec des délais dépassant plusieurs mois, sans qu’ils puissent disposer de dossiers et de missions clairement définies.
Parmi les secrétaires d’État concernés par ce repos forcé, on peut citer Sabiry, chargé de l’emploi, Adib Benbrahim à l’habitat, Omar Hjira au commerce extérieur, ou encore Rachidi, secrétaire d’État chargé de l’insertion sociale. Tous les quatre partagent ce mauvais sort.
L’arrêté définissant leurs attributions, qui doit être signé par le ministre à la tête du département, reste la principale raison de ce manque de célérité, pour des motifs obscurs tels que des règlements de comptes politiques, l’absence d’affinités ou encore l’ego disproportionné du ministre en question. Mais où est le chef du gouvernement dans tout cela ?
Aziz Akhannouch ne peut interférer qu’après la parution, dans le Journal Officiel, de l’arrêté ministériel listant les attributions des secrétaires d’État, mais il peut forcer la main du ministre, ce qu’il n’a pas encore fait un mois après la nomination de son équipe, bien qu’il soit au courant.
En attendant, les secrétaires d’État font le pied de grue dans les couloirs des ministères : sans bureau, sans membres de leur cabinet qu’ils ne peuvent pas recruter, parfois sans voiture de service, mais avec un salaire… encore heureux qu’ils le perçoivent.
Par Jalil Nouri
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. قريبا يكون عدد الوزراء والمكلفين أكبر من عدد القياد والمقدمين. ما هذا البذخ يا أخنوش؟؟؟؟؟المعنى الحقيقي لبلاد السيبة