50 Israéliens ayant assisté au concert « Nova » de musique dans le kibboutz de Re’im, près de la bande de Gaza, ont tragiquement mis fin à leurs jours, révélant ainsi les failles du système de soutien psychologique et médical en Israël. Lors des délibérations de la commission de surveillance à la Knesset, présidée par le député Miki Levi, les survivants ont exprimé leur détresse face à la bureaucratie des institutions israéliennes chargées de fournir une assistance aux victimes.
Selon les informations présentées par l’organisation « Natal » lors de ces délibérations, 679 survivants de l’attaque lors du concert ont été traités dans l’unité clinique de l’organisation, dont 431 continuent de souffrir de divers symptômes graves tels que des crises d’anxiété, des troubles du sommeil et des cauchemars persistants.
Les survivants ont partagé leurs luttes pour s’adapter à la vie après les événements du 7 octobre, décrivant des sentiments d’isolement social, d’anxiété constante et de perte de confiance envers les autorités et le système de santé. Nombre d’entre eux ont affirmé qu’ils étaient incapables de retourner au travail en raison de leur état, nécessitant un soutien médical continu.
Les témoignages ont suscité l’indignation des participants aux délibérations, mais les autorités ont tenté de minimiser le nombre de suicides, affirmant qu’il y en avait moins de 10 parmi les survivants de la tragédie. Cependant, les survivants ont remis en question cette affirmation, soulignant les lacunes du système de santé mentale et les obstacles bureaucratiques auxquels ils sont confrontés pour obtenir une assistance adéquate.