La ville de Fès a vécu, dans la nuit de mardi à mercredi, de longues heures d’angoisse après l’effondrement de deux maisons d’habitation au quartier Al-Moustakbal, relevant de l’arrondissement Zouagha. Selon les premiers éléments, les deux bâtiments, de plusieurs étages, se sont écroulés brutalement sur leurs occupants, provoquant une scène de panique générale dans ce quartier densément peuplé.
Un important dispositif de secours a été immédiatement déployé : éléments de la protection civile, autorités locales, services de sécurité et habitants ont convergé vers le site pour tenter d’extraire les victimes coincées sous les gravats. Un premier bilan fait état d’au moins un décès et de plusieurs blessés, dont certains dans un état jugé grave, tandis que d’autres sources évoquent un nombre plus élevé de victimes, alors que le bilan officiel restait encore provisoire ce mercredi matin.
Sur place, les opérations de recherche se poursuivent sans relâche. Les équipes de secours travaillent dans des conditions difficiles, au milieu des ruines instables, avec la crainte de nouveaux effondrements. Les autorités “sont engagées dans une véritable course contre la montre pour retrouver d’éventuels survivants”, indiquent des sources locales, précisant que le périmètre a été entièrement sécurisé et plusieurs habitations voisines évacuées à titre préventif.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du drame. L’hypothèse de bâtiments fragilisés par le temps ou des travaux non conformes est évoquée, mais aucune conclusion officielle n’a, pour l’heure, été rendue publique. À Fès, les habitants, sous le choc, réclament déjà un contrôle renforcé des constructions menaçant ruine pour éviter une nouvelle tragédie.
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