Le drame qui a secoué la ville de Tanger en novembre dernier, où le jeune étudiant Anwar a été retrouvé mort dans son appartement, continue de faire la une des journaux. La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a décidé mardi dernier de recourir à la force publique pour contraindre plusieurs témoins à comparaître dans cette affaire.
Tandis que la famille endeuillée d’Anwar assistait à l’audience, la mère du défunt s’est effondrée, bouleversée par le récit de l’accusée principale qui a détaillé les événements tout en niant l’implication de complices. En plus de la famille du défunt et de l’accusée, plusieurs autres témoins, y compris des amis du défunt et des proches de la famille de l’accusée, n’ont pas assisté à l’audience. La Cour a donc décidé de les contraindre à comparaître lors de la prochaine audience prévue pour début octobre, espérant ainsi clore ce dossier délicat.
L’affaire s’est avérée complexe, les versions des témoins divergeant, suscitant des doutes au sein du tribunal. L’accusée principale et un de ses proches sont poursuivis pour meurtre, complicité, vol qualifié et tentative d’entrave à la justice. La famille de la victime reste convaincue de l’implication d’autres personnes dans ce crime. Ils doutent que l’accusée principale, compte tenu de sa stature physique, ait pu commettre ce crime seule. Les investigations continuent pour faire la lumière sur cette tragédie.