Tanger est secouée par un nouveau scandale impliquant l’exploitation sexuelle de mineures. La brigade des mœurs de la police judiciaire a récemment interpellé deux femmes, âgées de 38 et 40 ans, accusées de traite d’êtres humains et d’exploitations sexuelles de jeunes filles, y compris leurs propres enfants.
Selon le journal Assabah, ces femmes faisaient produire à ces jeunes filles des vidéos à caractère pornographique, qu’elles vendaient ensuite à des personnes à l’étranger. La nouvelle de ces pratiques odieuses a été divulguée suite à une enquête sur un contenu partagé sur des plateformes étrangères.
Le travail méticuleux des enquêteurs a conduit à l’identification de ces deux femmes comme les principales coupables. Elles utilisaient un appartement spécialement aménagé pour leurs activités. Une perquisition dans ce logement a mené à la découverte de matériel utilisé pour la production des vidéos, y compris des disques de stockage, des lingeries et des téléphones mobiles. Des reçus d’opérations de transfert d’argent depuis l’étranger ont également été retrouvés, corroborant leurs actes criminels.
Ce qui est d’autant plus bouleversant, c’est le témoignage des victimes. Certaines ont révélé que leurs propres mères les avaient exploitées pour quelques dirhams.
Devant la gravité de la situation, une cellule d’accompagnement pour les femmes victimes de violences a été créée. Les victimes ont été entendues afin de recueillir tous les faits.
Tout en reconnaissant la gravité des charges pesant contre elles, l’enquête judiciaire est toujours en cours pour identifier tous les détails de cette affaire et déterminer si d’autres crimes ont été commis. En attendant, les deux femmes ont été placées en détention provisoire. Une affaire à suivre de près, qui révèle une fois de plus l’importance de la protection des mineurs contre toutes formes d’exploitations.