Suite à des revers diplomatiques marqués, dont le rejet significatif de la candidature de l’Algérie par les BRICS et l’annulation de sa visite en France, ainsi que des tensions récurrentes avec des partenaires clés, le président algérien Abdelmadjid Tebboune cherche à restaurer son image et à renforcer sa crédibilité. Pour ce faire, il se prépare à se rendre à la 78e assemblée générale des Nations unies à New York, du 18 au 23 septembre 2023, selon le journal Algeriepart.
En espérant regagner le respect international, Tebboune prononcera un discours le 19 septembre devant l’ensemble des membres de l’ONU. Il semble, selon la même source, vouloir évoquer les moments de gloire de l’Algérie sur la scène internationale, en particulier durant la présidence de la 29e session de l’AGNU en 1974-75, sous l’égide d’Abdelaziz Bouteflika.
Tebboune espère probablement susciter la fierté nationale et établir un parallèle avec le rayonnement historique de l’Algérie, dans le cadre de ses efforts pour un second mandat présidentiel en 2024.
Toutefois, face à ces ambitions, une question demeure : l’Algérie parviendra-t-elle à retrouver une place influente sur la scène internationale dans le contexte actuel ?