Le Royaume-Uni travaille activement sur un projet d’importance nationale visant à installer un câble sous-marin pour le transfert d’énergie renouvelable en provenance du Maroc. Selon Dave Lewis, l’ancien PDG de la société Xlinks, l’objectif est de déployer des câbles sous-marins de 3800 kilomètres afin de transporter l’énergie solaire et éolienne du Sahara aux sept millions de foyers britanniques d’ici 2030.
Malgré le fait que Xlinks décrit l’approbation du gouvernement pour son projet comme un « grand accomplissement », plusieurs défis subsistent. En plus de devoir déployer le plus long câble sous-marin au monde pour le courant continu haute tension, l’entreprise doit obtenir plus de financements, s’accorder sur des contrats à long terme, et obtenir les autorisations nécessaires pour traverser les eaux territoriales espagnoles et françaises.
Lewis a indiqué au Financial Times que le coût estimé du projet oscille entre 20 milliards de livres sterling (24,47 milliards de dollars) et 22 milliards de livres sterling.
Xlinks a également mentionné que ce projet créerait environ 10 000 emplois au Maroc, dont 2000 seraient permanents, alignant ainsi le projet avec la stratégie du pays visant à exporter de l’énergie.
Répercussions et Implications :
Ce projet colossal s’inscrit dans une démarche stratégique du Maroc visant à renforcer sa position en tant que leader dans le domaine de l’énergie renouvelable, tout en contribuant significativement à la transition énergétique globale. L’investissement massif et l’engagement du Royaume-Uni dans ce projet illustrent la reconnaissance de la potentialité du Maroc en matière d’énergies renouvelables.
Les retombées économiques, notamment la création d’emplois, viendront booster l’économie locale marocaine, tout en solidifiant les liens économiques et diplomatiques entre le Maroc et le Royaume-Uni.
Défis et Perspectives :
Les défis logistiques et financiers sont conséquents, et la collaboration internationale sera cruciale pour surmonter les obstacles et réaliser ce projet ambitieux. L’aboutissement de ce projet pourrait ouvrir la voie à de nouvelles collaborations et à une intégration plus poussée des marchés de l’énergie renouvelable entre l’Afrique du Nord et l’Europe.