Dans le contexte d’une vigilance toujours accrue en matière d’usurpation d’identités professionnelles, les services de police judiciaire de Ksar Lakbir, une ville du nord du Maroc, ont mis la main sur une femme accusée d’escroquerie, de fraude et d’usurpation d’une identité légalement reconnue.
À l’origine de cette arrestation, une enquête judiciaire initiée à la suite d’une plainte déposée par deux citoyens. Ceux-ci ont pointé du doigt la mise en cause, l’accusant d’usurper le rôle d’une avocate. Selon leurs témoignages, elle se servait de cette fausse profession pour commettre des actes d’escroquerie, se présentant comme médiatrice dans des affaires judiciaires.
L’enquête, menée avec rigueur, a conduit à l’identification de cette femme et à sa capture en flagrant délit. La découverte d’une somme d’argent suspecte en sa possession lors de son arrestation a renforcé les accusations portées contre elle.
La suspecte est désormais sous la tutelle du parquet compétent, dans l’attente de clarifications sur toutes les dimensions de cette affaire. Les enquêteurs cherchent à cerner toutes les infractions potentielles qu’elle pourrait avoir commises.
Cette situation nous rappelle l’importance de la prudence lorsque l’on fait appel à des services, en particulier dans le secteur juridique. Un incident similaire s’était produit à Rabat il y a quelques mois. Un homme prétendant être avocat représentait ses clients devant les tribunaux avec un taux de succès surprenant. Sa découverte comme imposteur a été un rappel choquant de la nécessité de vérifier les antécédents et les compétences des professionnels.