Alors que le paysage éducatif marocain connaît un tournant majeur, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Rabat, Simon Martin, n’a pas manqué d’exprimer son enthousiasme à ce sujet. Selon lui, le secteur éducatif marocain s’oriente de plus en plus vers le modèle britannique, avec une croissance remarquable du nombre d’écoles britanniques officiellement reconnues au Maroc. Cet engouement pour le curriculum britannique intervient dans un contexte marqué par une tension diplomatique croissante entre le Maroc et la France, ce qui a eu des répercussions palpables sur l’enseignement en langue française.
Lors d’un entretien avec l’Agence Marocaine de Presse, M. Martin a mis en lumière le fort intérêt des institutions éducatives marocaines pour les programmes britanniques, que ce soit de manière partielle ou intégrale. Parallèlement à ce pivot vers le modèle éducatif britannique, on observe une diminution graduelle du rayonnement de l’enseignement français au Maroc.
La récente crispation des relations entre Rabat et Paris pourrait, en partie, expliquer ce glissement. En effet, les écoles et les programmes français, jadis très prisés au Maroc, semblent être en déclin, offrant ainsi un terreau fertile à l’influence éducative britannique.
Outre l’aspect éducatif, l’ambassadeur britannique a évoqué l’évolution positive des relations bilatérales entre le Royaume-Uni et le Maroc. Il a souligné la tenue régulière de réunions ministérielles grâce à la structure du « Conseil de Partenariat » et a salué la solidarité marocaine suite au récent séisme qui a touché le pays.
Sur le plan économique, l’accord de partenariat établi il y a trois ans entre le Maroc et le Royaume-Uni est un autre témoin de cette collaboration fructueuse, avec des échanges commerciaux s’élevant à plus de 3 milliards de livres sterling.
Alors que la relation franco-marocaine traverse une période d’incertitudes, le Royaume-Uni semble renforcer ses liens avec le Maroc, aussi bien sur les plans éducatif, économique que diplomatique.
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