Selon les investigations menées par le média indépendant Algérie Part, l’Algérie semble engloutie dans une tourmente dont l’origine serait, pour beaucoup, le mandat d’Abdelmadjid Tebboune, le président actuel du pays. Le peuple, aux prises avec des difficultés économiques croissantes, observe avec stupéfaction la multiplication des signes d’une gestion mafieuse au sein de l’État.
Récemment, l’arrestation du colonel BENNACER BOUALEM, ex-consul d’Algérie à Alicante, a attiré les projecteurs sur les défaillances notoires au sein des institutions de sécurité du pays. Cet officier supérieur, ayant servi à des postes stratégiques, est soupçonné d’avoir divulgué des informations délicates sur les réseaux sociaux, créant ainsi un tumulte sans précédent au sein de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE).
Ce qui est révélateur de la situation chaotique actuelle, selon AlgeriePart, c’est la disgrâce soudaine du colonel Boualem, relégué à un poste obscur à Béchar suite à son refus de participer à une machination visant le fils d’un proche conseiller du président Tebboune. Une telle décision, basée sur des règlements de compte personnels plutôt que sur l’intérêt de l’Algérie, est symptomatique du climat de suspicion et de vengeances basses qui règne au sommet de l’État.
La DDSE, pilier de l’appareil sécuritaire algérien, est elle-même en crise. Cinq dirigeants se sont succédé à sa tête en seulement trois ans, chaque changement étant accompagné de révélations inquiétantes sur le fonctionnement interne et les dérives de cette institution.
Le tableau général est sombre : guerres intestines, vengeances, arrestations basées sur des motifs flous, et surtout des suspicions grandissantes de corruption et de détournements. Dans ce contexte, la vie précaire que subit le peuple algérien contraste douloureusement avec le spectacle d’un État qui ressemble de plus en plus à une organisation mafieuse qu’à une institution républicaine.
L’ordre d’arrestation du colonel Boualem, donné par le Chef d’Etat-Major de l’Armée algérienne, ajoute une nouvelle couche à cette saga. Les Algériens méritent une gouvernance transparente et intègre, qui place le bien-être de ses citoyens au-dessus de tout intérêt personnel. Il est grand temps que les dirigeants prennent leurs responsabilités pour sortir le pays de ce marasme.