Mardi soir, plusieurs villes marocaines ont été le théâtre de marches et de rassemblements de protestation qui ont duré jusqu’après minuit. Ces événements étaient en solidarité avec le peuple palestinien et en dénonciation des actions israéliennes, en particulier le bombardement de l’hôpital Al-Muamdan, qui a causé la mort de plus de 500 civils.
Les manifestants marocains ont élevé leur voix pour condamner les crimes israéliens et ont appelé à rompre les relations avec Israël. Ils ont également reproché à la communauté internationale sa passivité face aux violations israéliennes des droits des civils et des conventions internationales. Par ailleurs, ils ont dénoncé le soutien américain à Israël.
À Rabat, des dizaines de personnes ont répondu à l’appel du groupe national de travail pour la Palestine, se rassemblant devant le Parlement pour « condamner les massacres ». À Tanger, une grande marche a eu lieu avec des milliers de participants scandant des slogans contre la normalisation des relations avec Israël. De même à Marrakech, les manifestants ont critiqué la vente de la cause palestinienne pour des intérêts économiques.
À Casablanca, une manifestation a été organisée à la place Al-Sraghna, tandis qu’à El Jadida, le drapeau israélien a été brûlé en signe de protestation. D’autres villes, telles que Berrechid, Tétouan, Kénitra, Jerada, Khouribga et Agadir, ont également été le théâtre de manifestations similaires.
Le Maroc a fermement condamné le bombardement de l’hôpital à Gaza par les forces israéliennes. Le ministère des Affaires étrangères a rappelé la nécessité de protéger les civils et a insisté sur l’importance d’un arrêt rapide des hostilités, tout en respectant le droit international humanitaire.