L’ambiance était loin d’être sereine lors des funérailles de la célèbre chanteuse populaire Cheikha Tsunami, de son vrai nom Imane Bahiji, qui a marqué le genre Chaabi au Maroc de son empreinte indélébile. La tension a culminé quand Fatima Zahra, journaliste emblématique de Chouf TV, a approché le chanteur El Ghaoui Abdelaali, également président du Club des artistes, pour recueillir une déclaration de sa part concernant la défunte. Mais contre toute attente, la situation a pris une tournure inattendue.
Selon le rapport de Chouf TV, El Ghaoui a non seulement refusé de s’exprimer, mais son attitude a été qualifiée d’étrange et provocatrice. Ce qui n’était peut-être qu’un simple refus de s’exprimer dans un moment de deuil a vite viré à une confrontation verbale. La journaliste, visiblement irritée par la réaction du chanteur, a fait référence à une vieille querelle entre Abdelaali El Ghaoui et son défunt frère, le chanteur Mohammed El Ghaoui.
Fatima Zahra, bien connue pour ses micros-trottoirs où elle échange souvent avec les youtubeurs, n’a pas mâché ses mots, poussant Abdelali à bout. L’affrontement verbal entre les deux parties a été enregistré et a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant de nombreuses réactions.
Des proches d’Abdelaali El Ghaoui ont confié qu’il envisageait de porter plainte contre la journaliste pour diffamation et insultes. La vidéo de l’altercation circule abondamment sur la toile, et les commentaires divergent quant à la conduite à tenir dans un moment aussi solennel.
La situation pose de nombreuses questions sur les limites de la liberté d’expression et le respect dû aux personnes en deuil. La grande question que se posent de nombreux internautes est : jusqu’où peut-on aller dans la provocation, surtout dans des circonstances aussi délicates ?