Face à l’escalade du conflit entre Israël et le Hamas, la situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de se détériorer. Dimanche, le poste-frontière de Rafah a rouvert, permettant le passage d’un second convoi humanitaire de 17 camions, un jour après l’entrée de 20 autres. Pourtant, selon l’ONU, la nécessité se chiffre à 100 camions quotidiens pour subvenir aux besoins des 2,4 millions d’habitants de la région.
Dans ce contexte tendu, l’armée israélienne a décidé d’intensifier ses frappes sur Gaza, en réponse à l’attaque du Hamas, malgré les efforts humanitaires déployés. De plus, Israël prépare une offensive terrestre contre les Palestiniens.
La crise énergétique s’ajoute à cette tension. Suite à une coupure d’électricité, conséquence du «siège complet» d’Israël, Gaza dépend principalement de générateurs, fonctionnant au carburant. Or, la pénurie menace la survie de plus de 120 nouveau-nés prématurés placés en couveuse, selon l’Unicef. L’OMS a pressé Israël de permettre la livraison de carburant nécessaire au fonctionnement des hôpitaux.
Alors que la guerre persiste, la Chine s’est positionnée en faveur d’un cessez-le-feu, soulignant que «la force n’est pas un moyen pour résoudre» le conflit israélo-palestinien. Lors d’un récent sommet en Égypte, l’émissaire chinois pour le Moyen-Orient, Zhai Jun, a insisté sur l’urgence d’un arrêt des combats, mettant en garde contre un «cercle vicieux de vengeance».