Les futurs médecins du pays se trouvent actuellement dans une impasse. La Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie a lancé un appel à une grève nationale de deux jours, suite à des désaccords persistants concernant la réforme des études médicales. En dépit d’une rencontre entre la Commission et les représentants des départements de la Santé et de l’Enseignement supérieur, la principale préoccupation demeure la transition incertaine de sept à six années de formation.
L’incertitude entoure notamment le contenu du programme de la sixième année, après la suppression de la septième année. Des étudiants de cinquième année expriment leurs inquiétudes face à la surcharge de travail, étant donné qu’ils devront jongler entre stages intensifs dans les hôpitaux universitaires, préparation d’examens finaux et élaboration de projets de thèse. De plus, l’intégration simultanée de deux promotions de médecins – ceux de la nouvelle réforme et ceux ayant terminé leur septième année – pose des questions quant à l’égalité des chances lors du concours d’accès à la spécialité.
En outre, la réforme du troisième cycle demeure un autre point de discorde. Bien que la Commission ait participé activement au débat pour une réforme globale, elle déplore que les propositions actuelles des ministères n’abordent pas suffisamment les défis cruciaux liés à la formation et aux difficultés vécues au sein des Facultés et des CHU.
La Commission nationale reste déterminée et n’écarte pas d’autres formes de protestation, exigeant une implication plus marquée dans l’élaboration du nouveau système de formation.