Le lundi soir dernier, la scène judiciaire de Casablanca a été témoin d’une décision majeure. Le juge d’instruction près la Cour d’appel a ordonné l’incarcération de huit personnes suspectées d’implication dans un réseau de trafic de drogue de portée internationale. Parmi ces individus arrêtés, trois sont d’origine algérienne et ont acquis la nationalité marocaine en 2021.
Ces arrestations ont été rendues possibles suite à une opération sécuritaire menée vendredi dernier dans différentes zones de la région de l’Oriental, notamment Aïn Beni Mathar, Ahfir et Oujda. Cette opération a été précédée par une surveillance minutieuse de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), qui a identifié les individus impliqués dans ce trafic.
Dans une tournure surprenante, parmi les personnes arrêtées à Oujda, on compte l’ancien président de la commune de Aïn Beni Mathar. Celui-ci a été intercepté lors d’une embuscade sur la route de Jerrada, en présence de deux complices dans son véhicule personnel.
L’ampleur de cette affaire ne s’arrête pas là. Les enquêteurs de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) ont d’autres suspects dans leur viseur. Une liste de complices présumés a été établie, certains étant même déjà recherchés pour d’autres délits.
De plus, lors des perquisitions, des éléments accablants ont été découverts : plaques minéralogiques étrangères et nationales, deux voitures, une somme d’argent conséquente et environ 100 kg de chira.
Cette affaire, riche en rebondissements, démontre l’efficacité et la détermination des forces de l’ordre marocaines à lutter contre le fléau du trafic de drogue.