La Chambre des conseillers a, lundi dernier, validé majoritairement le projet de loi 98.18 concernant l’Ordre national des pharmaciens. 32 conseillers ont voté pour, contre deux qui ont manifesté leur opposition.
Khalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la protection sociale, a précisé que ce texte s’inscrit dans une modernisation profonde de l’Ordre, dont les dispositions datant de 1976 ne cadraient plus avec les évolutions du métier de pharmacien.
Ce renouveau juridique cible principalement l’augmentation des responsabilités de l’Ordre, englobant la promotion de la recherche, le développement de l’innovation pharmaceutique et la garantie de soins de qualité. Un élément essentiel du texte est la nécessité pour tout pharmacien de s’inscrire à l’Ordre pour exercer, qu’il soit dans le secteur privé ou public.
Concernant les finances, Aït Taleb a mentionné les différentes sources de revenus de l’Ordre, allant des droits d’adhésion à diverses subventions. Par ailleurs, le projet détaille la structuration de l’Ordre, intégrant la création du Congrès de l’Ordre, et revisite les conseils sectoriels des pharmaciens, en précisant notamment la durée du mandat du Conseil national.