La violence persistante d’Israël à l’encontre des civils palestiniens, y compris les femmes et les enfants, suscite une indignation croissante au niveau international. Ces derniers jours, l’armée de l’air israélienne a intensifié ses attaques, bombardant plus de 250 sites qu’elle qualifie de « cibles terroristes » à Gaza. Parmi les victimes de ces attaques, un responsable des services de renseignement du Hamas aurait trouvé la mort.
Le coût humain de cette offensive est effroyable. Selon l’Organisation des Nations Unies, environ 30.000 déplacés, fuyant les bombardements incessants dans le sud de Gaza, ont tenté de retourner dans le nord. Malheureusement, pour beaucoup, leur retour a été entravé par des frappes continues, rendant leur chez-soi inaccessible. Lynn Hastings, coordinatrice des affaires humanitaires de l’ONU pour les Palestiniens, a souligné l’urgence de la situation en déclarant qu' »aucun endroit n’est sûr à Gaza » en raison des bombardements israéliens.
L’horreur de cette offensive se reflète également dans le bilan humain. À ce jour, plus de 6.400 personnes ont été tuées, dont 2.500 enfants et 1.119 femmes. Parmi les victimes figurent également 59 membres du personnel médical, 61 enseignants, 29 employés des Nations unies et 18 journalistes. Les bombardements ont même coûté la vie à la famille d’un correspondant de la chaîne d’information Al Jazeera, bien que Tsahal ait justifié cette attaque en évoquant la proximité d' »infrastructures du Hamas ».
Ces actions contre des civils, et en particulier contre des personnes vulnérables telles que les enfants et les femmes, sont profondément alarmantes. Elles soulèvent des questions cruciales sur la responsabilité et la nécessité d’une intervention internationale pour mettre fin à cette escalade de la violence.