En plein cœur d’une crise sectorielle, le Tribunal de commerce de Casablanca a tranché, le 26 octobre, en faveur de la poursuite des activités de la SAMIR pour une période de trois mois supplémentaires. Cette décision s’inscrit en conformité avec l’article 652 du Code de commerce.
Élément majeur du paysage énergétique marocain, la SAMIR (Société Anonyme Marocaine de l’Industrie du Raffinage) est la pierre angulaire du secteur des hydrocarbures. Elle se charge de la production et de la distribution de produits pétroliers raffinés, répondant ainsi aux besoins énergétiques du Maroc.
Face à l’incertitude planant autour de l’avenir de la SAMIR, Houcine Al Yamani, secrétaire général du syndicat national du pétrole et du gaz naturel, a mis en lumière l’impact potentiellement désastreux pour les travailleurs, les créanciers, et le pays dans son ensemble. Pour lui, la solution idéale résiderait dans une intervention étatique pour apurer les dettes de la SAMIR.
Cependant, Al Yamani a également mis en garde contre les ambitions des lobbies, qu’il s’agisse de ceux du secteur des hydrocarbures ou du domaine immobilier, désireux de profiter de la situation.
La décision du Tribunal offre un répit et renouvelle l’espoir pour tous ceux qui aspirent à la pérennité de cette entreprise emblématique.