Le tremblement de terre ayant frappé le Maroc, particulièrement la région d’Amzmiz, a provoqué une série de manifestations. Les victimes, actuellement logées sous des tentes, pointent du doigt la faible indemnisation et les conditions de vie précaires, exacerbées par les conditions météorologiques. Ils sollicitent plus de tentes de qualité, l’électrification des sites d’accueil, l’accès à l’eau potable, des infrastructures sanitaires et des espaces dédiés aux enfants. Au-delà des besoins matériels, ces demandes soulignent également la quête de préservation de la dignité du citoyen, fondamentale dans toute situation de crise.
Suite au séisme, une vague de solidarité s’est levée à travers le pays, illustrant la force de l’unité marocaine, du trône au citoyen lambda. Néanmoins, cette admirable solidarité risque d’être éclipsée par des erreurs de gestion des responsables, qui semblent délaisser les consignes royales centrées sur la dignité des affectés.
Avec l’hiver en approche, le défi devient plus pressant pour les sinistrés et les autorités. En dépit de leurs efforts soutenus, les rigueurs climatiques des zones montagneuses ajoutent aux complications.
Il est aussi à noter le rôle des élus locaux. Certains, plutôt que de jouer leur rôle protecteur, semblent s’en désengager, renvoyant la responsabilité aux instances centrales. La crise a mis en lumière l’absentéisme de certains représentants lors de moments cruciaux.
La fidélité à l’engagement national, initié par le roi et son peuple, est essentielle. La mission ne sera accomplie qu’avec la reconstruction et la restitution. Ce noble dessein royal nécessite l’attention de tous.