Lors d’une conférence de presse à Genève ce vendredi, les organisations des Nations Unies ont déclaré qu’une « catastrophe humanitaire » touchait près de deux millions de personnes à Gaza, évoquant une possible « crime de guerre ».
L’entité onusienne a souligné que Gaza ne disposait d’aucune zone sûre, insistant sur la nécessité d’une désescalade immédiate. Les civils ont particulièrement été touchés par les récentes attaques.
La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Raveena Shamdasani, a exprimé sa préoccupation face à des possibles crimes de guerre commis en réponse aux attaques de Hamas, considérées aussi comme potentiellement criminels. Elle a toutefois rappelé que c’est à une cour indépendante de déterminer la qualification de ces actes.
Dans le même contexte, le Commissaire général de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine), Philippe Lazzarini, a indiqué : « Nous avons besoin d’un flux constant d’aide. Sans carburant, nous ne pourrons pas poursuivre notre travail ». Pointant le peu de camions qui parviennent à Gaza, il a insisté sur la nécessité de protéger les civils et les hôpitaux.
Lazzarini a aussi révélé que « 57 de nos collègues ont été tués dans le conflit en cours à Gaza ». Il a fermement condamné l’indifférence face à la tragédie humanitaire, soulignant qu’il ne fallait pas faire d’amalgame entre les habitants de Gaza et le Hamas. Il a averti que tout retard dans la résolution de ce conflit pourrait aggraver la situation.