Les bombardements israéliens ne cessent d’effrayer et de terroriser les civils palestiniens. Mardi, un nouveau chapitre sombre s’est ajouté à cette série d’attaques. Le Croissant-Rouge palestinien a signalé des frappes aux abords d’un de ses hôpitaux à Tel al-Hawa, dans la bande de Gaza. Ce lieu, censé être un sanctuaire pour les malades, les blessés, les femmes et les enfants, tremble sous l’impact des bombardements, plongeant les civils et le personnel médical dans un état de peur et de panique.
Ce n’est pas la première fois que cet hôpital est menacé. Dimanche dernier, des bombardements avaient déjà été signalés dans cette zone. Plus alarmant encore, le directeur de l’hôpital a révélé avoir été sommé par l’armée israélienne d’évacuer les lieux. Une demande qui a suscité de vives inquiétudes à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), car évacuer un hôpital est synonyme de mettre en péril la vie des patients.
Cet hôpital, au-delà de son rôle médical, est devenu un refuge pour 14 000 personnes cherchant à échapper aux frappes israéliennes. Des civils qui espèrent y trouver une sécurité, loin des bombardements incessants.
Face à ces accusations, Israël se défend en alléguant que le Hamas utilise des hôpitaux pour dissimuler des armes ou des combattants. Accusations que le mouvement islamiste palestinien dément catégoriquement.
Les actions d’Israël dans cette situation montrent un mépris évident pour la vie humaine. Attaquer aux abords d’un hôpital, où se trouvent des innocents – enfants, femmes, blessés et malades – est une violation flagrante des principes humanitaires. Ces actes soulèvent de graves questions sur le respect par Israël des droits de l’homme et du droit international.