Le Maroc, à travers sa commission dédiée, s’engage activement dans la révision du Code de la famille. Les premiers pas de ce processus essentiel ont été marqués par des séances d’écoute et de consultation impliquant des acteurs clés du paysage civil et juridique marocain.
Mercredi, un panel de haut niveau s’est réuni pour discuter des axes majeurs de cette révision. Parmi eux, Abdelatif Wahbi, Ministre de la Justice, Mohammed Abdelnabawi du Conseil Supérieur de l’Autorité Judiciaire, et le Procureur général Hassan Daki. Ils ont été rejoints par des figures emblématiques du domaine des droits de l’homme et de la solidarité, telles qu’Amina Bouayach et Awatif Hayar.
La commission a également prévu des consultations élargies avec d’autres entités, y compris l’Union nationale des femmes marocaines et l’Observatoire national des droits de l’enfant. Ces interactions visent à assurer une approche globale, impliquant tous les acteurs concernés par les questions familiales.
La méthodologie adoptée pour cette révision garantit une participation inclusive tout au long du processus. Dans cette optique, le Palais Royal a mis l’accent sur la nécessité d’une collaboration étroite entre diverses institutions, en raison de la complexité et de la centralité des enjeux juridiques liés à cette réforme.
Le communiqué royal a par ailleurs encouragé à inclure dans cette réflexion les différentes instances et experts du pays, y compris ceux du milieu universitaire, pour assurer une réforme complète et équilibrée du Code de la famille.