Depuis l’adoption de la résolution 2703 du Conseil de sécurité des Nations Unies sur le Sahara, un voile de silence s’est posé sur le régime algérien, contrastant avec les précédentes réactions virulentes à l’égard de l’Organisation. Cet article analyse les raisons de cette aphasie soudaine et les implications pour l’avenir de la région.
Une Algérie Murée dans le Silence Post-Résolution 2703
L’histoire tumultueuse entre l’Algérie et le dossier du Sahara semble atteindre un point de bascule. La résolution 2703, nettement en faveur de la proposition marocaine d’autonomie, marque un tournant. Cette résolution, soutenue par une majorité écrasante à l’ONU, invite toutes les parties à s’engager de nouveau dans le format des tables rondes, considéré comme une épine dans le pied de l’Algérie.
Un Régime Conscient de ses Limites
Contrairement à son habitude, le régime algérien a choisi de ne pas commenter publiquement cette évolution défavorable à sa position. Ce mutisme pourrait indiquer une reconnaissance tacite de l’impasse dans laquelle se trouve sa diplomatie sur la question sahraouie.
La Diplomatie Algérienne Face à ses Contradictions
Ces dernières années, les réactions algériennes aux résolutions du Conseil de sécurité oscillaient entre rejet formel et critiques voilées. Mais la résolution 2703 semble avoir plongé Alger dans un mutisme éloquent, peut-être en prévision de son prochain rôle de membre non permanent au Conseil de sécurité.
L’Algérie entre Reconnaissance et Manœuvres
Saïd Ayachi, en exprimant son désarroi face à l’incapacité présumée de l’ONU de soutenir la cause sahraouie selon ses propres principes de décolonisation, a peut-être involontairement révélé la défaite stratégique de l’Algérie sur cette question.
Perspectives d’un Changement de Cap Algérien
Certains analystes, comme Saïd Khamri, voient dans cette absence de réaction une possible prise de conscience algérienne de l’évolution du dossier vers une acceptation de la proposition marocaine. Ce silence peut aussi cacher d’autres stratégies pour contrarier le soutien croissant au Maroc.
En guise de conclusion, l’attitude actuelle du régime algérien suscite de multiples interrogations. Est-ce le prélude à une refonte majeure de sa politique étrangère, un signe avant-coureur d’une stratégie révisée face aux évolutions récentes, ou bien simplement une pause tactique avant de réengager le jeu diplomatique avec de nouvelles manœuvres ? Cette période de silence pourrait être une forme de repli stratégique ou le calme avant une tempête de réactions. Seul l’avenir pourra révéler les desseins cachés derrière ce mutisme, qui s’inscrit dans une conjoncture internationale où les certitudes d’hier sont les incertitudes d’aujourd’hui.
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Fouad Tazi
1 année il y a
Tant que les militaires gouvernent l Algérie, la haine contre le Maroc continuera sans relâche.
Peut-être quand il y aura un pouvoir civil legitime et des institutions serieuses qui s occuperont des intérêts de l Algérie et de son peuple un changement d attitude commencera et peu à peu les nuages se dissiperont
Espérons la disparation de cette haine dans les plus brefs délais
Pedro Butler
1 année il y a
Je trouve encourageant toutes ces initiatives pour venir à tous cette jeunesse qui a tout perdu, mais va leur redonner l’espoir pour un avenir meilleur
Tant que les militaires gouvernent l Algérie, la haine contre le Maroc continuera sans relâche.
Peut-être quand il y aura un pouvoir civil legitime et des institutions serieuses qui s occuperont des intérêts de l Algérie et de son peuple un changement d attitude commencera et peu à peu les nuages se dissiperont
Espérons la disparation de cette haine dans les plus brefs délais
Je trouve encourageant toutes ces initiatives pour venir à tous cette jeunesse qui a tout perdu, mais va leur redonner l’espoir pour un avenir meilleur