Le Népal fait face à une nouvelle tragédie après qu’un séisme de magnitude 5,6 a frappé une région éloignée de l’ouest du pays, causant la mort d’au moins 132 personnes le soir du vendredi 3 novembre. Ce tremblement de terre, ressenti jusque dans la capitale indienne New Delhi, a eu son épicentre à 42 km au sud de Jumla, proche de la frontière tibétaine.
Les districts de Jajarkot et Rukum sont les plus affectés, avec 92 et 40 décès respectivement. Plus de 100 blessés ont été signalés, augmentant la pression sur les services d’urgence locaux. L’hôpital de Jajarkot a été submergé par les victimes apportées par les résidents inquiets.
Les opérations de secours sont entravées par l’isolement des régions affectées et les dommages causés aux infrastructures. Des vidéos et photos montrent des scènes poignantes de résidents fouillant les décombres à la recherche de survivants.
Le Premier ministre népalais et son homologue indien ont exprimé leur tristesse et solidarité, promettant soutien et aide aux sinistrés. Ce désastre rappelle les vulnérabilités du Népal aux séismes, soulignées par la catastrophe de 2015 qui a coûté la vie à près de 9.000 personnes. La répétition de telles catastrophes met en exergue la nécessité urgente de renforcer la préparation et la résilience aux tremblements de terre dans cette région géologiquement instable.