La Cour d’appel de Tanger a récemment pris une décision cruciale dans l’affaire controversée des « rituels sataniques », en ordonnant une expertise médicale approfondie. Cette affaire, qui remonte à 2020, a suscité une onde de choc dans la ville marocaine et au-delà, impliquant des accusations graves de viol et de pratiques sexuelles déviantes contre deux frères mineurs, aujourd’hui âgés de 11 et 9 ans.
Les deux enfants ont accusé leur mère, le mari de leur grand-mère et plusieurs autres individus de les avoir violés pendant l’absence prolongée de leur père. Ils ont également déclaré avoir été témoins de ce qu’ils décrivent comme des orgies sexuelles et des rituels sataniques dans leur propre maison à Tanger et dans d’autres lieux.
En première instance, la mère a été condamnée à deux ans de prison pour viol, tandis que d’autres accusés ont reçu des peines variables allant jusqu’à cinq ans de prison ferme pour agression sexuelle. Cependant, certains n’ont écopé que de quelques mois de prison pour les mêmes chefs d’accusation.
La Cour d’appel, cherchant à obtenir des preuves plus solides, a exigé une expertise médicale des deux frères. Cette procédure, qui impliquera un examen psychologique, vise à établir un rapport officiel qui pourrait clarifier les affirmations des enfants, présentées devant diverses instances judiciaires.
Quatre individus, déjà condamnés en première instance, sont toujours en état d’arrestation. Parmi les accusés, on trouve la mère des enfants, un chauffeur de taxi, un entrepreneur du secteur du BTP et une autre femme. Tous ont nié se connaître ou être impliqués dans des activités sexuelles illégales.
Le père des enfants, plaignant dans cette affaire, maintient ses accusations contre son épouse. Il prétend qu’elle a transformé leur domicile en maison close pendant qu’il travaillait à Nador.
Cette affaire complexe et troublante continue de soulever des questions sur la protection des enfants et la justice pénale au Maroc, tout en attendant les conclusions de l’expertise médicale ordonnée par la Cour d’appel.
Je suis très fier de mon Roi et de mon pays