Dans un contexte politique tendu, Asma Aghlalou, maire de Rabat, a attiré l’attention par son absence lors d’une récente mission d’inspection conduite par Mohammed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, dans divers projets et centres culturels de la capitale marocaine. Les images diffusées sur les réseaux sociaux témoignent de la présence du Wali de la région de Rabat-Salé-Kénitra, Mohammed El Yaakoubi, tandis qu’Aglalou était notablement absente, bien que les sites visités relèvent de sa juridiction municipale.
Cette mission a inclus des visites à des centres importants tels que le Centre de la Jeunesse Al-Najah, le Centre d’accueil Bouhlal, le Centre de la Jeunesse Al-Amal, le Centre socioculturel Al-Nour, le Centre culturel Douar Al Kora, le Théâtre Mansour et le Centre culturel Mehdi Ben Barka.
L’absence de la maire coïncide avec une période de controverses au sein du conseil municipal de Rabat. Les conseillers municipaux ont récemment rejeté le budget proposé pour 2024, marquant un désaccord notable avec Aghlalou, qui était également absente lors de cette décision cruciale. Sa gestion de la mairie a été critiquée pour son manque de coordination et de communication, ainsi que pour une série d’erreurs accumulées.
En outre, une commission d’inspection du ministère de l’Intérieur est actuellement en visite à la mairie de Rabat depuis la semaine dernière. Cette inspection vise à examiner les irrégularités signalées et concerne également la société Rabat Parking, appartenant à la municipalité. Le mari d’Aghlalou, qui a administré cette société pendant un certain temps avant de passer la gestion à une autre personne sans processus formel de passation, a fait l’objet de vives critiques au sein de la mairie depuis la nomination de son épouse à la tête de la municipalité, où il occupe désormais le rôle d’avocat de la mairie, grâce à madame Asmaa Aghlalou.
Face à l’isolement croissant et aux critiques persistantes, la position d’Asma Aghlalou en tant que maire de Rabat semble de plus en plus intenable. Rejetée par ses collègues, les élus, et même son propre parti, le RNI, sa capacité à gouverner efficacement est remise en question. Reste à voir si elle choisira de démissionner face à cette opposition généralisée ou si elle persistera dans un rôle où son incompétence présumée et son manque de soutien soulèvent de sérieux doutes sur son aptitude à diriger.
1 Comment
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Hafid Fassi Fihri
1 année il y a
C’est la faute au RNI d’Akhanouch avec des élus et des députés qui sont loin d’être irréprochables et compétents
C’est la faute au RNI d’Akhanouch avec des élus et des députés qui sont loin d’être irréprochables et compétents