Face au gouvernement marocain, un dossier épineux persiste : la grève prolongée des enseignants. Depuis plusieurs semaines, cette mobilisation massive dans le secteur de l’éducation nationale soulève des défis majeurs, mettant en péril le bon déroulement de l’année scolaire. Malgré l’urgence de la situation, une solution concrète et satisfaisante pour toutes les parties impliquées tarde à émerger, laissant planer une incertitude croissante sur l’avenir immédiat de l’éducation au Maroc.
Le Maroc traverse une période critique dans son secteur éducatif. Depuis quatre semaines, un bras de fer s’est installé entre le Ministère de l’Éducation Nationale, divers syndicats et coordinations, marqué par des grèves et des manifestations. Ces actions de protestation, centrées sur le refus du « statut de base » pour les employés de l’éducation, paralysent les écoles à travers le pays et soulèvent des inquiétudes sur une potentielle « année blanche » si la situation persiste.
La situation a provoqué une vague de critiques, notamment des étudiants et de leurs parents, qui exigent une intervention immédiate du ministère pour résoudre ce conflit. Les parents ont même envisagé de se tourner vers la justice administrative comme recours possible pour prévenir une perte supplémentaire de temps scolaire et un retard d’apprentissage.
Le gouvernement, quant à lui, maintient la légitimité des retenues sur les salaires des enseignants grévistes, tandis que les syndicats et coordinations renforcent leur mobilisation, prévoyant une grève nationale de quatre jours. Les parents et les associations appellent à une solution rapide pour compenser le temps scolaire perdu et à revoir l’organisation de l’année scolaire afin de protéger l’intérêt supérieur des élèves, victimes indirectes de cette crise.
Pour répondre à cette crise éducative, le chef du gouvernement marocain a formé, hier, un comité spécial, composé des ministres Chakib Benmoussa, Younes Sekkouri et Faouzi Lakjaa. Leur mission : trouver rapidement une solution à cette impasse qui affecte le secteur de l’éducation, dans l’espoir de sauvegarder l’année scolaire et de répondre aux attentes de toutes les parties concernées.
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Filali
1 année il y a
لامجال للعلاقات غير الشرعية في ديننا ومجتمعنا وإلا فمن يتحمل ماينتج عن هذا وما ذنب الاطفال المتخلى عنهم ومستقبل الامهات العازبات.ه
لامجال للعلاقات غير الشرعية في ديننا ومجتمعنا وإلا فمن يتحمل ماينتج عن هذا وما ذنب الاطفال المتخلى عنهم ومستقبل الامهات العازبات.ه