Le Festival international du film de femmes de Salé, qui s’est ouvert lundi au cinéma Hollywood, est un véritable rêve cinématographique féminin. Il offre une plateforme idéale pour plaider en faveur des questions féminines. Organisé du 13 au 18 novembre par l’Association Bouregreg sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le festival est une occasion pour les femmes cinéastes d’Afrique, du monde arabe et d’ailleurs, de discuter de diverses questions liées au 7ème art, d’échanger leurs expériences et de discuter de la condition des femmes à travers le cinéma.
Dans son discours, Rachid El Abdi, président du Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, a souligné l’importance du Festival international du film de femmes de Salé dans le renforcement du prestige national et international de la région, ainsi que dans la création d’une véritable industrie cinématographique qui favorise le développement.
Il a affirmé: “Le cinéma est la meilleure des tribunes pour faire entendre la voix des femmes, qu’elles soient actrices, réalisatrices, scénaristes, critiques ou gestionnaires, et pour exprimer leur point de vue sur les questions qui les préoccupent”.
Omar Sentissi, président du Conseil communal de Salé, a également souligné l’importance de cet événement cinématographique international qui apporte une nouvelle dynamique à la vie culturelle et artistique de la ville de Salé, tout en favorisant l’ouverture sur d’autres cultures et pratiques cinématographiques.
La cérémonie d’ouverture de la 16ème édition du Festival international du film de femmes de Salé a rendu hommage à des pionnières du cinéma du Maroc et d’ailleurs, comme la comédienne marocaine Naima Ilyass, la réalisatrice mexicaine Maria Novaro et l’actrice allemande Nastassja Kinski. Le public a également assisté à la projection en avant-première du court métrage marocain « Ressources Humaines » de Dania Achour.
Cette édition du festival se déroule dans un environnement sociologique diversifié qui a un impact considérable sur le travail des femmes dans le cinéma, leur image dans les films, notamment en ce qui concerne la violence, le harcèlement, la protection de la famille, la parité dans les droits civils et la protection des enfants et des jeunes. C’est un rappel que le Maroc est signataire de conventions internationales relatives à ces questions. Le Festival international du film de femmes de Salé continue de briller comme un phare de la culture et de l’émancipation féminine.