La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a condamné à sept ans de prison un voleur professionnel suite à des accusations de vols qualifiés et consommation de drogues dans le but de commettre des cambriolages organisés. Originaire de Tétouan, le délinquant a choisi de s’installer à Tanger pour y mener ses méfaits dans l’ombre, se mêlant aux vendeurs ambulants du quartier de Kasbah. Se faisant passer pour un marchand de légumes, il a établi des relations avec les riverains, particulièrement les femmes, souvent veuves, pour ensuite cibler leurs domiciles la nuit ou lorsqu’elles étaient absentes pour le travail.
Suite à une série de plaintes de femmes victimes de vols mystérieux près du marché central de Kasbah, les autorités ont mené une enquête approfondie, incluant la collecte d’empreintes digitales et l’analyse des enregistrements de caméras de surveillance, ce qui a permis d’identifier et d’arrêter le coupable. Cette affaire a relancé la problématique des vendeurs ambulants dans ces quartiers, dont certains avec des antécédents criminels et impliqués dans des affaires graves, y compris des homicides, notamment pendant le mois de Ramadan.
Cette affaire à Tanger rappelle de manière troublante qu’il est difficile de savoir à qui faire confiance. Même les individus apparemment inoffensifs, se fondant dans le quotidien des quartiers, peuvent dissimuler des intentions malveillantes. Il est crucial d’exercer la vigilance et la prudence dans nos interactions quotidiennes.
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Abderrahim
1 année il y a
C’est la démission de l’Etat.
Au lieu d’organiser, suivre, faire évoluer et circonscrire, il laisse laes populations se débrouiller entre elles. Nous le voyons également avec le problème des gardiens qui pillule qui est également un domaine laissé sans aucun encadrement ni gestion.
Combien de marché populaire s’est imposé au détriment des riverains qui voient leur quartier et leur quiétude dégradés. Sans parler des construction anarchique, de la mendicité devenue professionnalisee et très largement répandue dans les coins et recoins.
Débrouillez vous et laissez nous tranquilles, c’est le message qui ressort…
C’est la démission de l’Etat.
Au lieu d’organiser, suivre, faire évoluer et circonscrire, il laisse laes populations se débrouiller entre elles. Nous le voyons également avec le problème des gardiens qui pillule qui est également un domaine laissé sans aucun encadrement ni gestion.
Combien de marché populaire s’est imposé au détriment des riverains qui voient leur quartier et leur quiétude dégradés. Sans parler des construction anarchique, de la mendicité devenue professionnalisee et très largement répandue dans les coins et recoins.
Débrouillez vous et laissez nous tranquilles, c’est le message qui ressort…