Le gouvernement du Hamas a annoncé un bilan tragique de 14.128 morts, dont 5.840 enfants et 3.920 femmes, dans les bombardements israéliens sur Gaza depuis le début du conflit le 7 octobre. Plus de 33.000 blessés ont été également signalés, avec des corps encore jonchés dans les rues, rendant difficile leur comptabilisation.
Face à cette situation alarmante, le président chinois Xi Jinping a plaidé pour une « conférence internationale pour la paix » afin de résoudre le conflit Israël-Hamas, soulignant l’importance d’une solution juste pour la Palestine pour la paix au Moyen-Orient.
Dans un ton similaire, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a accusé Israël de « crimes de guerre » et de « génocide » à Gaza, exigeant un « cessez-le-feu immédiat et complet ». Ramaphosa a également proposé le déploiement d’une force de surveillance de l’ONU pour protéger les civils et superviser l’arrêt des hostilités.
Cette réunion d’urgence des BRICS, élargie aux nouveaux membres Arabie Saoudite, Argentine, Égypte, Éthiopie, Iran, et Émirats Arabes Unis, prévoit une déclaration commune sur la situation au Proche-Orient, notamment à Gaza, avec la participation du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Par ailleurs, des frappes israéliennes ont tué quatre civils, dont deux journalistes, dans le sud du Liban. La chaîne Al Mayadeen a rapporté que ces victimes, dont leur correspondante Farah Omar et le caméraman Rabih Maamari, ont été « délibérément ciblées », exacerbant les tensions et les appels internationaux à une intervention urgente pour arrêter ces violences et rechercher une résolution pacifique et durable.