Le Musée des Confluences, Dar El Bacha, à Marrakech, a officiellement rouvert ses portes au public après d’importants travaux de consolidation effectués par la Fondation Nationale des Musées (FNM) suite aux dégâts causés par le séisme du 8 septembre. Le musée emblématique de la « Ville Rouge » a marqué sa réouverture avec deux expositions distinctives : « Un art façonné par le temps: Le bois dans toutes ses formes » et « L’univers de Fatna Gbouri ».
La première exposition explore le savoir-faire ancestral de la menuiserie, mettant en lumière diverses techniques artisanales, des motifs complexes et l’importance du bois dans l’architecture, le mobilier et la vie quotidienne au Maroc. Elle offre un voyage captivant à travers le temps et l’histoire, où le bois se transforme en une expression artistique d’un patrimoine culturel unique.
La deuxième exposition se concentre sur les œuvres de Fatna Gbouri, une artiste autodidacte suivant les traces de Chaïbia Talal et Fatima Hassan Farouj. Les toiles colorées de Gbouri représentent des scènes rurales, dont des mariages, des naissances et des moments du quotidien, s’inspirant de la tradition marocaine. Les expositions célèbrent la créativité des artisans et des artistes, soulignant la puissance durable de l’art en tant que source d’espoir.
La cérémonie de réouverture, en présence de dignitaires tels que le Wali de la région Marrakech-Safi et le président de la FNM, souligne l’engagement envers la préservation du riche patrimoine culturel du Maroc. De plus, la revitalisation de l’espace « Bacha Coffee » invite les visiteurs à se délecter de l’arôme intemporel et de l’ambiance du café traditionnel, mettant en avant la passion indéfectible pour cette boisson.
La réouverture du Musée des Confluences, Dar El Bacha, fait suite à la restauration du Musée de Jemaâ El Fna, illustrant l’engagement de la FNM à préserver et promouvoir les dynamiques culturelles, artistiques et touristiques de la ville. Alors que le Maroc continue de se remettre du récent séisme, l’engagement envers la restauration des institutions culturelles clés demeure inébranlable, avec des projets pour la réouverture du Musée Dar Si Said du tissage et du tapis à l’horizon.