Dans un geste significatif pour la paix, le Ministère des Affaires étrangères du Qatar a annoncé lundi l’extension de la trêve humanitaire à Gaza pour deux jours supplémentaires. Cette annonce a été accueillie par un accord du mouvement Hamas, confirmant la prolongation de cette pause temporaire en coopération avec le Qatar et l’Égypte.
La trêve a facilité la libération de 11 Israéliens détenus à Gaza, en échange de la libération de plus de 30 prisonniers palestiniens. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a informé les familles des détenus israéliens sur leur libération prochaine, signalant un pas vers la réconciliation.
Un responsable qatari a souligné l’importance de cette trêve pour maintenir la paix et éviter un conflit régional. Selon lui, aussi bien Israël que Hamas ont intérêt à prolonger cette période de calme. Par ailleurs, un responsable israélien, cité par Reuters, a indiqué qu’Israël accepterait d’étendre la trêve d’un jour supplémentaire pour chaque groupe de 10 détenus supplémentaires libérés de Gaza, et serait prêt à libérer trois fois plus de Palestiniens chaque jour, avec un maximum de cinq jours pour cette extension.
Les négociations continuent pour étendre la trêve de quatre jours supplémentaires. Cette extension pourrait inclure la libération d’environ 20 otages, dont des femmes et des enfants. Tout prolongement impliquerait également la libération de davantage de prisonniers palestiniens et l’envoi de plus d’aide à Gaza.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a qualifié cette extension de « lueur d’espoir et d’humanité », tout en reconnaissant que cela ne suffira pas à répondre à tous les besoins immenses de la population de Gaza. Il espère que cette trêve permettra d’accroître l’aide humanitaire.