Stratégie désespérée du président Algérien : Entre illusions et réalités

Dans un contexte marqué par des promesses électorales non tenues et une politique internationale vacillante, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, semble courir après le temps pour sauver ce qui reste de son mandat. L’annonce récente de son ambition de faire de l’Algérie un leader dans la production de phosphates et dans le secteur des engrais, en plus de la réalisation de l’autosuffisance alimentaire, semble être une tentative de redorer le blason d’un mandat entaché de nombreux échecs.

Tebboune, face à l’échec de son programme électoral, dont seulement 3% a été réalisé, a orienté une partie des ressources pétrolières et gazières du pays vers le soutien de la cause du Polisario. Cependant, ses tentatives répétées de présenter des projets irréalisables, notamment dans les domaines de la diplomatie internationale et des industries innovantes, ont plutôt conduit à une situation de dérision.

La Quête Illusoire de Suprématie dans le Secteur du Phosphate

Dans sa dernière démarche, Tebboune a affirmé que l’Algérie deviendrait un géant dans la production de phosphates, cherchant à concurrencer le Maroc, leader mondial reconnu dans ce domaine. Cependant, cette ambition se heurte à la réalité d’une expertise marocaine bien établie et d’une infrastructure déjà en place, faisant du Maroc le premier producteur mondial avec 75% des réserves mondiales de phosphate.

Les Limites d’une Diplomatie vacillante

Les efforts de Tebboune pour obtenir la technologie et les engrais nécessaires auprès de la Chine et de l’Inde se sont heurtés à des obstacles majeurs. La Chine, utilisant une technologie agricole d’origine israélienne, et l’Inde, partenaire stratégique du Maroc dans ce secteur, ont toutes deux décliné la proposition algérienne. Ces revers soulignent les limites de la diplomatie algérienne sous Tebboune.

Face à ces échecs, Tebboune a envisagé de développer l’industrie des engrais phosphatés en s’appuyant sur les ressources nationales. Cependant, cet objectif semble peu réaliste étant donné les investissements colossaux nécessaires et l’avance significative du Maroc dans ce domaine.

Les tentatives de Tebboune de redresser la situation politique et économique de l’Algérie paraissent être un mélange de vœux pieux et de stratégies mal conçues. Entre ambitions démesurées et réalités du terrain, le président algérien se trouve à un carrefour critique, cherchant désespérément à réaliser des promesses qui semblent, pour l’instant, hors de portée.