Lors de la 28ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP28), tenue à Dubaï, le Roi Mohammed VI du Maroc a adressé un message fort, plaidant pour une révision de l’approche mondiale dans la gestion de la crise climatique. Ce discours marque une étape cruciale dans la lutte contre le changement climatique, soulignant l’urgence d’adopter des mesures plus adaptées aux réalités nationales et à la dimension humaine du problème.
Le souverain marocain a mis en exergue l’importance d’un développement durable et qualitatif, qui prend en compte les besoins et les contraintes spécifiques à chaque nation. Cette approche vise à créer un équilibre entre les efforts environnementaux et les impératifs de développement économique et social.
Le Roi Mohammed VI a critiqué le rythme actuel des efforts climatiques, qualifiant la stratégie de « progression lente » de contre-productive face à l’urgence des défis climatiques. Il a souligné que l’approche technique et cloisonnée adoptée jusqu’à présent ne fait qu’exacerber les problèmes, appelant à une action plus rapide et plus inclusive.
Le Maroc, avec sa stratégie ambitieuse en matière d’énergies renouvelables et son engagement envers les initiatives de développement durable, est présenté comme un modèle de leadership dans la lutte contre le changement climatique. Le souverain a mis en lumière les efforts du Maroc pour intégrer la durabilité dans sa vision de développement, notamment à travers le développement du secteur des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert.
Le discours a également mis l’accent sur l’importance de l’Afrique dans la résolution de la crise climatique. Le Roi Mohammed VI a déploré le manque de soutien international dont souffre le continent, soulignant que les efforts africains en matière climatique sont cruciaux pour surmonter les défis mondiaux.
Le Roi a appelé à une solidarité internationale renforcée et à une action plus déterminée pour faire face aux défis climatiques. Il a insisté sur la nécessité de soutenir les pays à revenu intermédiaire, tels que le Maroc, dans leurs efforts pour atteindre un développement durable et juste.