Le Maroc a renforcé son leadership continental dans le domaine du patrimoine culturel immatériel, avec l’inscription de l’art du “Malhoun” sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO.
Avec cette réalisation, le Maroc possède désormais 13 éléments patrimoniaux inscrits sur la liste mondiale, surpassant toutes les autres nations africaines.
Après le Maroc, viennent le Mali et l’Algérie (huit éléments chacun), le Malawi (six éléments), la Zambie, le Nigeria et l’Égypte (cinq éléments chacun), l’Éthiopie (quatre éléments), puis la Côte d’Ivoire et la Mauritanie (trois éléments chacun).
L’Algérie regarde avec envie l’inscription du Malhoun Marocain par l’UNESCO
Lors de sa dernière réunion au Botswana, le comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a approuvé la demande du Maroc d’inscrire l’art du Malhoun sur la liste représentative.
Le Malhoun est considéré comme une expression poétique et musicale marocaine ancienne, originaire de la région de Tafilalet dans le sud-est du pays. Cet art s’est d’abord développé au sein des zaouïas religieuses et éducatives de la région, puis s’est progressivement répandu dans les grands centres urbains, où il a été accueilli favorablement et pratiqué dans les guildes d’artisans des villes anciennes.
L’inscription du Malhoun sur la liste représentative est une reconnaissance internationale de sa valeur et de son statut éminent dans la culture marocaine.