À un an des élections présidentielles de décembre 2024 en Algérie, l’incertitude plane malgré l’anticipation d’un second mandat présidentiel d’Abdelmadjid Tebboune. Le silence du président en exercice a donné naissance à des spéculations quant à d’éventuels « plans B » au sein du régime, et Algeriepart rapporte que Kamel Beddari, actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pourrait être un choix sérieux.
Kamel Beddari se démarque par son parcours académique exceptionnel, étant Ingénieur d’État en géophysique depuis 1983 et titulaire d’un Ph.D. en physique et mathématiques depuis 1987. Il a également suivi une formation à l’Institut de physique de la terre à Moscou, renforçant son expertise. Professeur des universités depuis 1998, il a également occupé des postes de prestige aux États-Unis et en Algérie, consolidant sa réputation dans le monde académique.
Bien que Kamel Beddari soit relativement nouveau dans l’arène politique, Algeriepart avance qu’il est déterminé à se positionner comme un candidat présidentiel potentiel. Son profil atypique, mêlant compétences académiques et expérience internationale, fait de lui un outsider audacieux. En tant que ministre de l’Enseignement Supérieur depuis septembre 2022, il a rapidement émergé comme un acteur politique influent, selon les informations d’Algeriepart.
La stratégie de Kamel Beddari, toujours d’après Algeriepart, repose sur des manœuvres discrètes orchestrées par son chef de cabinet, Toufik Guendouzi, qui a précédemment dirigé la campagne électorale d’Abdelmadjid Tebboune en 2019. Le lobbying de Beddari vise à obtenir des parrainages de divers secteurs, allant des diplomates étrangers aux organisations estudiantines, démontrant une approche multidimensionnelle pour renforcer sa position au sein du pouvoir algérien, rapporte Algeriepart.
Alors que l’Algérie reste captivée par l’évolution politique en prévision des élections, la figure émergente de Kamel Beddari suscite l’intrigue et l’attention, comme le rapporte Algeriepart. Son parcours académique atypique et son expérience internationale semblent dessiner une trajectoire qui pourrait le conduire à la plus haute fonction du pays, marquant ainsi un tournant significatif dans la scène politique nationale.
Cependant, la grande question qui plane est de savoir si Kamel Beddari dévoilera ses ambitions présidentielles. Son silence actuel alimente le mystère et renforce la spéculation quant à ses intentions réelles. Se prépare-t-il activement à briguer la présidence de l’Algérie, ou est-ce une stratégie délibérée pour maintenir une aura de discrétion ?
Si Kamel Beddari venait à révéler ses aspirations présidentielles, la question de sa capacité à assumer un rôle aussi crucial se posera naturellement. En tant que novice dans le monde politique, il pourrait être confronté à des défis et des enjeux complexes propres à la gouvernance d’un pays. Son expertise académique et son expérience dans le domaine de l’enseignement supérieur peuvent être des atouts, mais la transition vers la sphère politique exige des compétences et des aptitudes spécifiques.
Un autre aspect crucial à considérer est la réaction du système politique algérien à la candidature éventuelle de Kamel Beddari. Les manœuvres en coulisses et les préparatifs en cours pourraient être perçus de différentes manières par les acteurs politiques établis. Sera-t-il accepté et soutenu, ou rencontrera-t-il des résistances au sein du système ?
L’avenir politique de Beddari reste entouré d’incertitudes, avec l’attente de réponses sur ses ambitions, sa préparation à la présidence, et la manière dont le pouvoir militaire algérien réagira à son éventuelle entrée sur la scène politique présidentielle. Le peuple algérien et les observateurs politiques attendent avec impatience de savoir s’il dévoilera ses ambitions présidentielles, comment il envisage d’assumer un tel rôle, et comment le système politique réagira à sa présence potentielle sur la scène présidentielle. Les mois à venir promettent d’être riches en rebondissements et en réflexions sur l’avenir politique de l’Algérie.