Le journaliste d’Al Jazeera, Samer Abou Daqa, a tragiquement perdu la vie lors d’une frappe israélienne à Khan Younès, tandis que son collègue Wael Dahdouh a été gravement blessé. Al Jazeera avait précédemment signalé que les deux journalistes avaient été atteints lors d’une attaque de drone israélien dans une école de la région. Abou Daqa, gravement blessé, est resté sur les lieux pendant des heures, inaccessibles aux secours en raison des décombres. Wael Dahdouh, blessé au bras, a été transféré à l’hôpital Nasser de Khan Younès.
La rédaction d’Al Jazeera a exprimé sa profonde tristesse, tenant les forces d’occupation israéliennes responsables de la sécurité de Samer Abou Daqa. Soulignant le rôle crucial de l’équipe de Gaza, en particulier de Wael et Samer, la chaîne a déploré la perte d’individus dévoués qui ont exposé les horreurs des atrocités israéliennes à travers leur engagement journalistique.
Le drame a eu lieu lorsqu’une école de l’UNRWA à Khan Younès, que les journalistes couvraient, a été visée par un premier bombardement. Selon le mouvement Hamas au pouvoir à Gaza, un deuxième bombardement délibéré contre les journalistes a suivi, qualifié de tentative d’intimidation pour empêcher la documentation des massacres israéliens dans la bande de Gaza.
Wael Dahdouh, dont l’épouse et deux enfants avaient été tués par une frappe israélienne en octobre, ajoute un tragique épisode à cette série de pertes. Plus de 60 journalistes et employés de médias ont perdu la vie depuis le début du conflit entre le Hamas et Israël, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Par ailleurs, à Jérusalem-Est, des violences policières ont touché le photojournaliste Moustafa al-Kharouf de l’agence de presse turque Anadolu, lors de manifestations près de la mosquée al-Aqsa. Les images montrent des brutalités policières, conduisant à des blessures sérieuses pour le journaliste. Les autorités israéliennes ont annoncé la suspension des officiers impliqués, et l’agence Anadolu a déclaré sa détermination à poursuivre les responsables en justice.
Honte à Israël et ses responsables politiques ! Cette guerre est une abomination supplémentaire à l’actif de leur politique d’Etat détestable et meurtrière qui heurte profondément la conscience humaine.