Lundi 19 décembre, le Parlement français a approuvé de manière définitive le projet de loi sur l’immigration. À l’Assemblée nationale, 349 députés ont voté en faveur, tandis que 186 ont exprimé leur opposition, après un vote positif au Sénat plus tôt dans la journée.
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a salué cette avancée sur les réseaux sociaux en déclarant que le texte sur l’immigration représentait un « long combat pour mieux intégrer les étrangers et expulser ceux qui commettent des actes de délinquance. » Il a souligné la fermeté du texte, notant qu’il avait été adopté « sans les voix des députés du Rassemblement national. »
Le Sénat, majoritairement à droite, avait précédemment approuvé le projet de loi avec 214 votes pour et 114 contre.
Cependant, la cheffe du gouvernement a vivement critiqué le Rassemblement national, qui avait annoncé son intention de voter en faveur du texte à l’Assemblée nationale. Elle a qualifié cette manœuvre de « grossière » et a déclaré que les résultats du vote seraient évalués « sans prendre en compte les voix du RN. »
Eric Ciotti, patron des Républicains, a salué cette adoption comme une « victoire historique pour la droite, » soulignant l’absence de positionnement ambigu dans le texte.
Parmi les députés de la majorité, certains ont exprimé leur désaccord avec le texte. Sacha Houlié et Gilles Le Gendre ont voté contre, tandis que 17 se sont abstenus. Au MoDem, 5 députés ont voté contre et 15 se sont abstenus, et chez Horizons, seuls deux ont exprimé leur opposition.