Les autorités sud-africaines ont émis un avertissement ferme : les citoyens sud-africains qui rejoindront les forces de défense israéliennes (IDF) sans autorisation officielle préalable seront poursuivis pour violation de la loi. Cette mesure vise à prévenir toute complicité involontaire dans des crimes de guerre ou des violations du droit sud-africain.
Selon le département des relations et de la coopération internationales, des informations font état de Sud-Africains rejoignant l’armée israélienne pour la guerre à Gaza. Tout citoyen sud-africain souhaitant intégrer l’armée israélienne doit obtenir l’autorisation nécessaire d’un comité ministériel.
Les autorités ont averti que les citoyens naturalisés pourraient être déchus de leur citoyenneté en cas de non-respect de ces recommandations. Ce débat existe depuis un certain temps, et les autorités sud-africaines ont intensifié les avertissements depuis octobre, considérant cette participation comme une menace pour les intérêts du pays.
La ministre de la Sécurité d’État, Khumbudzo Ntshavheni, a déclaré que les Sud-Africains participant à la guerre au Moyen-Orient constituaient une menace et seraient poursuivis en justice. Elle a souligné que cette participation violait la loi sud-africaine sur l’interdiction des activités mercenaires et la réglementation des activités dans les pays en conflit armé.
Le gouvernement sud-africain surveille étroitement la participation de ses citoyens au Moyen-Orient et est prêt à fournir l’identité des Sud-Africains impliqués dans le conflit aux autorités compétentes.
Israël réagit à ces avertissements, notant que bien que la loi sud-africaine n’autorise pas ses citoyens à servir dans des armées étrangères, il y a eu des cas de Sud-Africains ayant servi dans différentes armées, dont l’armée israélienne. Cette situation, jusqu’à présent sans action en justice, suscite des préoccupations, notamment en raison du soutien de l’Afrique du Sud à la cause palestinienne.
La communauté juive sud-africaine en Israël, estimée à environ 50 000 personnes, exprime des inquiétudes face à cette nouvelle orientation des autorités sud-africaines.