Le Ministère de l’Éducation Nationale au Maroc intensifie ses mesures contre les enseignants en grève, accusés de « rester sourds aux appels de retour en classe », malgré les ajustements au régime de base, la résolution de dossiers en suspens, et des augmentations salariales.
Des sources bien informées révèlent que le ministère a ordonné l’annulation des heures supplémentaires pour les enseignants grévistes dans les établissements privés et les institutions de formation professionnelle au niveau régional et local. Les autorisations d’heures supplémentaires ne seront maintenues que pour ceux travaillant régulièrement dans leurs établissements d’origine.
Le ministère envisage également la suspension des enseignants persistant dans la grève, qualifiant cette action de dénuée de sens après les concessions ministérielles.
Parallèlement, les retenues salariales se poursuivent, affectant les grévistes qui ont rompu leur engagement envers le ministère, privant ainsi des millions d’élèves de leur droit à l’éducation, selon des sources internes.
Un document émanant du Secrétaire Général du Ministère confirme la décision du ministre Benmoussa de procéder aux retenues salariales en raison de l’absence illégale des enseignants. Les déductions seront basées sur le cadre, la situation administrative, et la période d’absence illégale enregistrée informatiquement.
Malgré ces sanctions, les coordinations et le syndicat FNE maintiennent leur grève entamée en octobre, exigeant le retrait du nouveau régime de base et la satisfaction de toutes les revendications sectorielles. Les protestations, telles que les sit-ins et marches, persistent dans plusieurs villes marocaines.
Les manifestants affirment leur résilience et expriment leur intention de poursuivre les protestations jusqu’au retrait du régime de base. Ils appellent le gouvernement à revoir les chiffres indicatifs, les alignant sur d’autres secteurs publics. La commission ministérielle rencontrera les syndicats les plus représentatifs pour finaliser le projet du nouveau régime de base avant son approbation au conseil du gouvernement. La méfiance persiste parmi les manifestants quant aux résultats du dialogue gouvernement-syndicats, affirmant que les concessions ne satisfont pas pleinement leurs revendications.