Selon le rapport annuel de la Direction Générale de la Sécurité Nationale, les accidents de la route dans les zones urbaines ont causé 993 décès en 2023, contre 834 en 2022. Ces accidents ont également résulté en 4,413 blessures graves et 111,478 blessures légères. Ces chiffres révèlent une augmentation de 7% par rapport à 2022, avec 85,475 accidents enregistrés en 2023 contre 80,091 l’année précédente.
Élias Slaib, président de l’Observatoire National de la Sécurité Routière, souligne l’échec à atteindre l’objectif fixé en 2016 par le ministère responsable, qui visait à réduire de 25% les accidents mortels de la route en cinq ans. Il met en garde contre une proportion significative d’accidents mortels impliquant les transports publics, notamment les bus.
Slaib insiste sur la nécessité d’impliquer la société civile dans la sensibilisation et l’éducation routière. Il mentionne des initiatives telles que « Ensemble pour la vie, tous engagés pour le respect du code de la route » et des centres de formation pour conducteurs professionnels. Cependant, il soulève des questions sur la compétence et la formation des associations partenaires, ainsi que sur l’efficacité des centres de formation des conducteurs professionnels, en particulier en ce qui concerne l’adaptation aux technologies modernes des véhicules.
Il dénonce également des pratiques douteuses dans certains centres de formation de conducteurs professionnels, tels que l’ignorance de l’absence des participants en échange de compensations financières. Pour Slaib, il est crucial de renforcer la surveillance de ces centres et de définir des critères stricts pour le choix des associations partenaires dans les campagnes de sensibilisation.
Enfin, Slaib propose d’introduire un second examen pour l’obtention du permis de conduire permanent après deux ans de permis temporaire, avec des conditions strictes, dont l’absence d’accidents pendant cette période. Il préconise également une adaptation des infrastructures routières nationales face à l’augmentation du nombre de véhicules.
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Franck Richter
11 mois il y a
J’habite Marrakech et estime que la police municipale n’exerce aucun contrôle sur la multitude de conducteurs de mobylettes, qui non seulement ne portent pratiquement pas de casques, mais également ne respectent pratiquement ni aucun feu rouge ni aucune limite de vitesse. C’est totalement catastrophique
J’habite Marrakech et estime que la police municipale n’exerce aucun contrôle sur la multitude de conducteurs de mobylettes, qui non seulement ne portent pratiquement pas de casques, mais également ne respectent pratiquement ni aucun feu rouge ni aucune limite de vitesse. C’est totalement catastrophique