Le Maroc s’engage en 2024 avec une détermination renouvelée dans la lutte contre la corruption, un combat souligné dans les discours du roi Mohammed VI, affirmant qu’il n’y a pas de place pour la tromperie et l’incompétence dans la mission de développement du pays. Cette prise de position royale vient appuyer les efforts en cours pour éradiquer la corruption et les détournements de fonds publics, et marque une volonté de nettoyage au sein des sphères de responsabilité.
L’année 2023 a été cruciale dans cette démarche, avec l’ouverture de plusieurs dossiers judiciaires impliquant des politiciens et parlementaires de diverses formations, dont certains à des postes de direction. Des cas notables incluent Abdenbi Bioui, Président de la région de l’Oriental, et Saïd Naciri, Président du Wydad de Casablanca, impliqués dans des affaires de trafic international de drogues, suscitant une réaction publique forte.
La liste s’étend avec Mohamed Simou et Hicham El Mahajri, impliqués dans des enquêtes de dilapidation de fonds publics. Ces développements montrent que la corruption, souvent perçue comme un mal profondément enraciné, est désormais activement confrontée.
Mohamed El Glousi, de l’Association Marocaine pour la Protection de l’Argent Public, souligne que ces cas judiciaires ne représentent que la pointe de l’iceberg. Il appelle à une politique pénale plus efficace et transparente pour combattre la corruption sous toutes ses formes.
Younes Boubkri, également de l’Association, soutient cette position, exprimant l’espoir d’une extension des poursuites judiciaires aux cadres des institutions et administrations publiques. Il souligne l’importance d’une approche holistique pour éradiquer la corruption et rétablir la confiance dans le système public.
L’année 2024 au Maroc s’annonce comme une période cruciale dans la lutte contre la corruption, avec un soutien royal fort et une mobilisation nationale pour purifier la vie publique et rétablir l’intégrité dans les postes de responsabilité. Ce combat, crucial pour l’avancement et le développement du pays, nécessite une coopération et une détermination sans faille de toutes les parties prenantes.