Dieu seul sait quel est le volume d’argent sale qui circule dans l’économie marocaine, mais comme les voies du seigneur sont impénétrables , les circuits des opérations de blanchiment peuvent transiter par un parti politique, le parlement ou un club de football !
Ainsi, ce scandale qui secoue les scènes médiatique, footballistique et politique va éclabousser beaucoup de monde et des collusions entre le pouvoir politique et les trafiquants de drogue risquent d’être révélées au grand jour.
Et ce , malgré l’omerta et le black out qui règnent généralement dans ce milieu, mais le panier de crabes va tomber vu les dénonciations qui s’accumulent au fur et à mesure que les investigations avancent et que les comptes en banque sont sous la loupe des enquêteurs
D’après nos propres investigations, il y aurait un lien , même lointain et indirect , entre ce scandale et l’affaire des billets du Qatar car le président de la FRMF aurait subi un chantage et des menaces en rapport avec des enregistrements compromettants lors de soirées organisées chez l’un des deux principaux accusés.
Nos très chers élus !
Entre la protection que peut éventuellement procurer une carrière en politique, et la soudaine fortune que produit le trafic de drogue, le calcul est vite fait .
Il faudra réfléchir un moment sur le poids du trafic de drogue dans notre société et comment les grosses fortunes sont absolument les bienvenus au sein des partis politiques, pour les élections et l’immunité parlementaire notamment et au sein des clubs de football, toujours en quête de presidents fortunés
Pour le moment, même si le PAM est éclaboussé par ce scandale du fait de l’implication de deux ,voire plus, de ses députés et leur poursuite en détention provisoire, et même si des ministres PAM sont actuellement l’objet d’investigations , le gouvernement Akhanouch n’est pas encore concerné directement même s’il n’y a pas de fumée sans feu !
Le ministre de la Justice dans le collimateur !?
Rattrapés par l’argent sale ! ?
Le Maroc n’est pas le seul pays au monde où des députés et des présidents de clubs sont impliqués dans un trafic de drogue, et le PAM n’est ni le premier ni le dernier parti politique marocain à vivre une telle situation.
Cependant, nous n’avons pas la mémoire courte et le ministre de la justice, dès son entrée en fonction au sein du gouvernement Akhanouch, avait vite fait de retirer du circuit le fameux regretté projet de loi de lutte contre l’enrichissement illicite et avait récidivé avec un autre texte interdisant à la société civile de porter plainte contre un responsable, même en ayant de flagrantes preuves de corruption !
Autrement, depuis l’enrichissement illicite n’est plus passible de poursuites judiciaires sauf lorsque le trafic d’influence et de drogue est dénoncé et prouvé par les investigations judiciaires .Certes, la vie politique au Maroc a ses raisons que la raison et la logique, voire même la morale, ignorent trop souvent mais le PAM réussira sa purge en faisant élire un nouveau secrétaire général !
Ceci étant dit, il serait légitime de se poser des questions sur le niveau et la qualité des élus de partis de la majorité dont le RNI et le PAM !
En effet, lorsqu’on regarde les dégâts causés par la maire de Rabat et le coup cinglant porté à l’image du Royaume par les deux députés du PAM , on se dit que nos très chers élus coûtent décidément trop cher au Maroc et aux marocains !
Pour le moment, beaucoup retiennent leur souffle mais il y a un débat nécessaire , , légitime et vital , à entamer sérieusement , à propos de l’argent sale en politique en particulier et de l’enrichissement illicite des responsables en général
Le ministre de la justice avait mis en place des peined alternatives pour échapper à la prison. Il faudra en proposer aux trafiquants de drogue contre quelques millions de dh . L’argent sale n’a décidément aucune limite !