Le 3 janvier 2024, la ville de Kerman en Iran a été frappée par une tragédie dévastatrice lorsqu’une double explosion a eu lieu près de la tombe du général Ghassem Soleimani, lors de la commémoration du quatrième anniversaire de sa mort. Cette attaque, rapidement qualifiée de terroriste par les autorités, a entraîné la mort de 103 personnes et fait 141 blessés, dont certains dans un état critique.
La télévision d’État iranienne rapporte que les bombes, dissimulées dans deux sacs, ont été déclenchées à distance. Les explosions, qui se sont produites à dix minutes d’intervalle près de la mosquée Saheb Al-Zaman, ont créé une scène de chaos, avec des personnes fuyant désespérément la zone alors que les secours s’organisaient.
Cette attaque est la plus meurtrière qu’ait connue l’Iran depuis 1979, et elle a provoqué une onde de choc à travers le pays et au-delà. Le président iranien Ebrahim Raïssi a promis que les responsables seraient rapidement identifiés et punis, tandis que l’ayatollah Ali Khamenei a annoncé une réponse sévère.
La communauté internationale a réagi avec horreur et indignation. Le président russe Vladimir Poutine a condamné l’attaque pour sa cruauté, tandis que l’Union européenne a exprimé sa solidarité avec le peuple iranien, appelant à ce que les auteurs rendent des comptes. Le secrétaire général de l’ONU a également condamné fermement l’attaque.
Ghassem Soleimani, figure emblématique et controversée, était le chef de la Force Al-Qods et avait joué un rôle clé dans les opérations extérieures de la République islamique. Sa mort en 2020 avait déjà suscité des tensions internationales. Cette attaque récente souligne la vulnérabilité de l’Iran face à des menaces sécuritaires internes et externes et pose des questions sur la stabilité régionale.