L’opération de démantèlement de la vaste cellule de trafic de drogue, surnommée « Escobar du Sahara », a récemment révélé la sophistication et la complexité des réseaux de narcotrafic opérant au Maroc. Menée par la Brigade nationale de la police judiciaire, cette enquête a démontré la difficulté à traquer et arrêter les membres de cette cellule, en raison de leur fonctionnement en toute discrétion.
D’après les informations du journal Hespress, la structure bien organisée de ce réseau a considérablement compliqué les efforts de son démantèlement. Le groupe était dirigé par le trafiquant notoire « Ben Ibrahim Al Haj Ahmed » et incluait des personnalités telles que Saïd Naciri, président du club Wydad Casablanca, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental.
L’enquête, déclenchée après la découverte de 77 kilos de haschisch, a mis en lumière l’implication du réseau dans un système criminel étendu, avec des connexions à des groupes opérant en Algérie, spécialisés dans le trafic de drogue à l’échelle internationale.
Ce réseau exploitait des individus pour acheminer les drogues depuis leurs lieux de production jusqu’en Algérie, traversant la frontière bilatérale. Les membres étaient hautement compétents dans la navigation de la zone frontalière et disposaient de ressources logistiques substantielles pour transférer les drogues. En Algérie, d’autres groupes criminels prenaient en charge le transport des stupéfiants vers leurs destinations finales.
L’opération contre la cellule « Escobar du Sahara » a mis en évidence un fait inquiétant : des individus occupant des postes clés au sein de l’État marocain se sont livrés à des activités de trafic de drogue, mettant en péril l’intégrité même de la nation pour un gain personnel. Cette révélation, qui représente l’apogée de la cupidité et de la trahison, appelle à une action immédiate et déterminée pour préserver non seulement l’ordre juridique mais aussi les principes fondamentaux qui constituent le socle de la société.