Au Maroc, le secteur de l’éducation est actuellement en proie à une crise majeure. Les élèves, au centre de cette tourmente, subissent les conséquences d’une lutte acharnée entre le Ministère de l’Éducation Nationale et les acteurs du mouvement éducatif. Cette situation menace sérieusement le déroulement normal de l’année scolaire.
À l’approche de la fin de la première session, les associations de parents expriment une inquiétude grandissante face à la perspective d’une « année blanche ». Les récentes mesures prises par le ministère, destinées à éviter cette situation, semblent plutôt aggraver le conflit. Pourtant, certaines associations, collaborant avec le ministère, restent optimistes quant à la possibilité de sauver l’année scolaire malgré les perturbations.
Maarouf Abbas, président de l’Union Nationale des Associations des Parents et Tuteurs d’Élèves au Maroc, critique vivement les décisions précipitées du ministère. Selon lui, ces actions exacerbent les tensions et placent les élèves en première ligne des victimes de cette crise. La menace d’une année blanche, exacerbée par les grèves et la tension croissante, pèse lourdement sur le système éducatif.
D’un autre côté, Noureddine Akkouri, président de la Fédération des Associations des Parents et Tuteurs d’Élèves au Maroc, reconnaît la nécessité des suspensions de travail décidées par le ministère, bien que tardives. Il souligne l’engagement des associations de parents à soutenir le plan éducatif du ministère pour atteindre son objectif malgré les défis.
Les directions provinciales du ministère ont commencé à imposer des sanctions contre les enseignants grévistes, cherchant ainsi à maintenir la continuité pédagogique. Ce conflit révèle les enjeux majeurs pour l’avenir de l’éducation au Maroc, confrontant élèves, parents, enseignants et responsables politiques à la recherche d’une solution viable.