La nomination de Stéphane Séjourné au poste de ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Gabriel Attal, annoncée par le président Emmanuel Macron, marque un tournant significatif pour la diplomatie française. Séjourné, connu pour être un proche allié de Macron et un membre influent du parti présidentiel, succède à Catherine Colonna à un moment critique pour les relations franco-marocaines et franco-algériennes.
Sa nomination intervient dans un contexte de tensions accrues entre la France et le Maroc, exacerbées par son rôle dans la résolution du Parlement européen qui critiquait le Maroc pour des atteintes présumées à la liberté de la presse. Cette résolution avait été perçue au Maroc comme une ingérence dans ses affaires intérieures et avait provoqué une crise diplomatique entre les deux pays.
L’ambassadeur français à Rabat, Christophe Lecourtier, avait tenté de désamorcer la situation en affirmant que la résolution n’engageait pas le gouvernement français. Cependant, avec Séjourné, perçu comme hostile au Maroc, à la tête de la diplomatie française, de nouvelles inquiétudes surgissent quant à l’avenir des relations bilatérales.
La nomination de Séjourné intervient également dans un contexte de sentiment anti-français croissant en Afrique, en particulier au Maghreb. La diplomatie française est confrontée à des défis majeurs dans cette région stratégique, et la gestion de Séjourné de ces relations complexes sera suivie de près tant en France qu’à l’international.
La nomination de Stéphane Séjourné suscite des interrogations quant à l’avenir des relations franco-marocaines. Avec des tensions déjà existantes, peut-on s’attendre à une amélioration ou une détérioration des liens diplomatiques? Comment la France abordera-t-elle les défis régionaux sous la direction de Séjourné, perçu comme hostile par le Maroc ? Ces questions restent ouvertes et la réponse à celles-ci façonnera significativement les relations bilatérales et la politique étrangère française dans les années à venir.
3 Comments
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Taoufiq
11 mois il y a
Séjourné va séjourner encore 2ans +- et par la suite il cédera la place. La diplomatie marocaine s’inscrit dans la continuité.
C’est dans l’intérêt de la France en premier d’avoir de bonnes relations avec le Maroc faute de quoi le Maroc peut attendre le départ de ce gouvernement pour revoir ses relations avec Paris. Du temps de mitterand on a vécu la même situation cela ne nous a pas empêché d’avancer.
Une bêtise de plus de Macron dans sa politique africaine. En deux mandats il aura briser un siècle de relations privilégiées entre l’Afrique et la France. Ses électeurs ne comprendront l’étendue des dégâts que dans 10 ans, lorsque Macron sera redevenu un banquier à la solde de ses patrons d’hier et de demain!
Abou Zaid
11 mois il y a
Il est temps de dissiper toutes ces craintes à propos d’un pays en déclin. Le Maroc est devenu fort et doit désormais continuer à renforcer sa position de leader en Afrique et apprendre à exister sans la dépendance de la France. A mon sens, c’est la France qui a besoin plus que jamais du Maroc et qu’on doit arrêter de se préoccuper de l’avenir des relations maroco- française.
Séjourné va séjourner encore 2ans +- et par la suite il cédera la place. La diplomatie marocaine s’inscrit dans la continuité.
C’est dans l’intérêt de la France en premier d’avoir de bonnes relations avec le Maroc faute de quoi le Maroc peut attendre le départ de ce gouvernement pour revoir ses relations avec Paris. Du temps de mitterand on a vécu la même situation cela ne nous a pas empêché d’avancer.
Une bêtise de plus de Macron dans sa politique africaine. En deux mandats il aura briser un siècle de relations privilégiées entre l’Afrique et la France. Ses électeurs ne comprendront l’étendue des dégâts que dans 10 ans, lorsque Macron sera redevenu un banquier à la solde de ses patrons d’hier et de demain!
Il est temps de dissiper toutes ces craintes à propos d’un pays en déclin. Le Maroc est devenu fort et doit désormais continuer à renforcer sa position de leader en Afrique et apprendre à exister sans la dépendance de la France. A mon sens, c’est la France qui a besoin plus que jamais du Maroc et qu’on doit arrêter de se préoccuper de l’avenir des relations maroco- française.