Au Maroc, le marché de la volaille connaît une hausse significative des prix, affectant directement les consommateurs. À Casablanca, le prix du kilo de volaille a récemment atteint 17 dirhams sur le marché de gros et 16,50 dirhams dans les fermes. Cette augmentation se répercute également sur les prix de détail, où le coût atteint 19 dirhams chez les « riyacha » (revendeurs) et varie entre 32 et 36 dirhams dans les boucheries et les grandes surfaces.
Khalid Rabti, chargé de communication de la Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA), attribue cette hausse à plusieurs facteurs. Parmi eux, la baisse de production, conséquence directe de la vague de froid qui frappe plusieurs régions du royaume, joue un rôle majeur. De plus, l’augmentation du coût des aliments pour volailles et l’absence de pluies aggravent cette situation.
Cette situation met en évidence les défis auxquels fait face le secteur avicole marocain, en termes de gestion des conditions climatiques et de maîtrise des coûts de production. Elle souligne également l’importance de la résilience et de l’adaptation dans le secteur agricole face aux aléas climatiques. La flambée des prix de la volaille au Maroc représente donc un enjeu économique et social majeur, tant pour les producteurs que pour les consommateurs.